
Evaluant le dispositif de déclaration en place depuis 2013, l’Anses estime que l’absence ou la mauvaise qualité des données transmises par les industriels nuit toujours à la traçabilité des nanomatériaux et à l’exploitation des informations. -
Utilisés dans la composition d’une grande variété de produits de la vie quotidienne : crèmes solaires, textiles, aliments, peintures, etc., et dans de nombreux secteurs industriels, tels que l’emballage, l’agroalimentaire, la cosmétique…, les nanomatériaux soulèvent pourtant beaucoup d’interrogations sur les risques que leur présence peut générer, aussi bien pour la santé humaine que pour l’environnement. C’est pourquoi la déclaration des substances à l’état nanoparticulaire avait été rendue obligatoire en 2013 pour les fabricants, importateurs et distributeurs de plus de 100 grammes par an : elle constitue un outil précieux en matière de traçabilité des filières d’utilisation, d’information du public et d’évaluation des risques. Huit ans après, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a réalisé la première analyse du dispositif et de son application. Et le bilan est sévère.
Des usages mal renseignés
En effet, l’Agence souligne que l’absence ou la[…]
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