
Lisa Zimmermann dans son laboratoire de l'Université Goethe.
© Isoe
Selon des chercheurs de l'université Goethe de Francfort (Allemagne), les polymères fabriqués à partir d’amidon et de cellulose contiendraient un nombre élevé de produits chimiques. -
Les bioplastiques, à savoir les plastiques issus de ressources renouvelables comme le maïs, la canne à sucre ou la cellulose, et qui peuvent être valorisés par compostage ou biodégradation, bénéficient d’une certaine aura dans l’industrie, notamment dans l’emballage où ils sont censés représenter une alternative environnementale aux plastiques d’origine fossile. Pourtant, ces matériaux font régulièrement l’objet de critiques concernant leur origine – parce qu’ils sont issus de plantes destinées à l’alimentation humaine ou animale, et que ces cultures sont OGM – ou leur biodégradation qui, en réalité, nécessiterait bien plus de temps que ce qui est promis par les industriels qui les mettent sur le marché.
Réactions toxiques
Une nouvelle étude, dont les résultats sont synthétisés dans un article paru dans la revue Environment International, signé par Lisa Zimmerman, révèle que ces matériaux seraient plus toxiques qu’ils n’en ont l’air ou, en tout cas, aussi toxiques que les plastiques qu’ils sont censés remplacer. D’après l’auteure, chercheuse auprès de l’université Goethe de Francfort (Allemagne), les produits issus de la cellulose et de l’amidon sont ceux qui contiennent le plus de produits chimiques et seraient à l’origine des réactions les plus toxiques en conditions de laboratoire.[…]
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