
Selon une étude réalisée pour Suez en octobre 2020, la crise sanitaire a fait évoluer les pratiques des Français en la matière. -
L’épidémie de Covid-19 aurait impacté les pratiques des Français en matière de réduction des déchets. C’est ce que Suez retient d’un sondage que le groupe a fait réaliser par MarketAudit auprès de 1000 personnes, du 12 au 20 octobre 2020. 34% des personnes interrogées déclarent en effet que la crise sanitaire a fait évoluer leur comportement. Les 18-24 ans sont même 54% à reconnaître cette évolution. Ces taux pourraient cependant être plus élevés puisque 70% des répondants estiment qu’il est facile d’agir dans ce sens. Réemploi, compostage, consommation en vrac…, les pratiques pour y parvenir sont nombreuses. Il existe néanmoins encore des freins au passage à l’acte : un Français sur deux admet ainsi avoir une connaissance limitée des comportements à adopter pour réduire ses déchets et 38% trouvent que cela demande trop de temps. Mais ce sont les emballages qui cristallisent surtout leurs difficultés : 80% des personnes interrogées souhaitent que les industriels limitent les emballages de leurs produits. 49% d’entre eux admettent également mal connaître les consignes et 38% considèrent que cela leur prend trop de temps.
Vrac
Face à la problématique des emballages, les Français se tournent progressivement vers le vrac et les circuits courts. Si ces pratiques concernent aujourd’hui environ 8 personnes interrogées sur 10, la régularité dans l’acte d’achat reste à développer. Ils sont en effet 50% à acheter des produits alimentaires en vrac de manière occasionnelle, et seulement 22% à le faire régulièrement. Pour le circuit court, la pratique est plus régulière avec 29% d’acheteurs réguliers et 53% d’occasionnels. D’autres leviers sont aussi cités. Ainsi, consommer l’eau du robinet apparaît comme un moyen simple pour réduire ses emballages plastique : deux tiers des personnes interrogées déclarent la consommer régulièrement et 8 sur 10 la boivent au moins occasionnellement. Adopté par 32% des personnes interrogées, le réemploi – tous secteurs confondus – affiche une bonne dynamique. Quant au compostage, il est pratiqué par 36% des répondants, car il est lié à la typologie de l’habitat.