
Edouard Philippe.
Le Premier ministre a rendu publiques le lundi 23 avril les 50 mesures de la feuille de route pour l’économie circulaire. -
Engagements volontaires pour l’incorporation de plastique recyclé, encouragements à l’écoconception, adaptation de la fiscalité sur les déchets, disparition du Point vert, consigne solidaire... : les objectifs du gouvernement n’ont pas changé alors que le Premier ministre Édouard Philippe vient enfin de présenter la feuille de route pour l’économie circulaire. « Une première marche » qui « va permettre à chacun d’innover », « libérer les opportunités et mobiliser les acteurs », pour la secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson qui l’accompagnait à l’usine Seb de Mayenne (Mayenne) où ont été dévoilées hier, lundi 23 avril, cette feuille de route et ses 50 mesures. Des annonces d’ampleurs inégales qui « se traduiront d’ici à 2019 par des mesures législatives à travers la loi de transposition de la nouvelle directive européenne sur les déchets ainsi que dans les travaux d’élaboration des lois de finances à venir ». Et qui se manifesteront également à travers des mesures réglementaires, des initiatives de collectivités et des engagements volontaires des entreprises.
Favoriser le recyclage
« En France, on ne recycle pas assez. Il faut donc que cela soit facile, bien structuré et bien encadré », a indiqué Édouard Philippe dans son discours. La première mesure listée dans le document gouvernemental n’est pas une surprise : « Incorporer davantage de matières premières issues du recyclage dans les produits. » L’exécutif compte pour cela sur des engagements volontaires « concrets et significatifs » des industriels qui devront intervenir d’ici à cet été. Des travaux engagés depuis plusieurs semaines au sein de groupes de travail associant fournisseurs de matières vierges, metteurs en marché, industriels ou encore recycleurs et visant « une ambition de filière, incluant des objectifs de volumes d’intégration de matière plastique issue de déchets dans les secteurs suivants : l’emballage, le bâtiment, l’automobile et les équipements électroniques et électriques ».
Selon plusieurs participants, ces engagements pourront être formalisés ou non dans le cadre d’un engagement pour la croissance verte ou[…]
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