
Une projection de peinture verte sur une entrée de la tour Total dénonce le plan de reconversion qui prévoit notamment la production de PLA. -
Entamée en décembre 2020, la mobilisation continue autour de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) : des grévistes se sont réunis, le mardi 26 janvier, devant le siège de Total à la Défense (Hauts-de-Seine), pour contester la reconversion du site, discutée en Comité social et économique central (CSEC). Total prévoit d’arrêter le raffinage en 2023 pour lancer la production d’acide polylactique (PLA) ainsi que de biocarburants et construire une centrale photovoltaïque. L'une des entrées du siège de l’entreprise a été recouverte de peinture verte « pour repeindre physiquement la tour Total en vert », explique Adrien Cornet. Le rapport discuté au CSEC appuie « toutes nos inquiétudes, en termes d'emploi, en termes de sécurité industrielle, en termes de maintenance », indique le délégué la CGT de la raffinerie. Selon les syndicats qui refusent le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), la reconversion va entraîner « des suppressions d'emplois, notamment chez les sous-traitants », tandis que le groupe affirme « s’engager à accompagner chaque entreprise concernée par l'évolution du site ». Une banderole dénonçait : « Derrière le PSE de Total, 700 familles menacées ». Le mouvement a été interrompu le mercredi 27 janvier à la suite d'une nouvelle assemblée générale. Coordonnées avec les mouvements interprofessionnels, des opérations « coup de poing » vont prendre le relais.