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Le groupe de travail mis en place par l’Adelphe s’est réuni pour la première fois le 21 novembre. Les 24 représentants des laboratoires pharmaceutiques et des fabricants d’emballages vont travailler à réduire l’impact environnemental des blisters. –
C’est l’une des solutions d’emballage les plus utilisées par les fabricants de médicaments français. Le blister n’en reste pas moins un emballage complexe associant du plastique, majoritairement du polychlorure de vinyle (PVC), et de l’aluminium. Adelphe a donc décidé de constituer un groupe de travail afin d’étudier les pistes qui mèneront à une écoconception de ce packaging. Annoncé en mars, ce groupe de travail s’est réuni pour la première fois le 21 novembre. Il est constitué de 24 membres représentant l’ensemble des acteurs impliqués : les laboratoires pharmaceutiques, les fabricants d’emballages, les filières de recyclage et les organisations professionnelles. Y participent, entre autres : Les Entreprises du médicament (LEEM), Biogaran, Cyclamed, France aluminium recyclage, Ipsens, Novartis, Pierre Fabre, Sanofi ou encore Vetoquinol.
Le PVC, principal frein à la recyclabilité des blisters
En rapprochant ces différentes entités, l’objectif de la filiale de Citeo est de trouver des solutions permettant de réduire l’impact des blisters sur l’environnement. La première réunion a consisté à faire le point sur les évolutions réglementaires à venir, partager les attentes des différents participants et dresser le panorama actuel de la filière des blisters, qui conditionnent 40 % des médicaments produits en France. Au cours des débats, la présence de PVC dans cet emballage a été identifiée comme l’un des principaux freins à sa recyclabilité.
Aider les entreprises à changer de solution packaging
De prochaines rencontres seront programmées en début d’année prochaine et porteront sur l’identification des pistes techniques qui autoriseraient le blister à rejoindre une filière de valorisation ou de recyclage. Le groupe de travail a l’ambition, à terme, d’être en mesure de livrer une véritable analyse technique et de partager les travaux réalisés pour aider les entreprises du secteur à amorcer une transition. Et ce, le plus rapidement possible, car le changement d’emballage pour un médicament implique de modifier l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ce produit. Une procédure d’enregistrement longue et complexe.