
Carbios revendique l’antériorité de ses travaux dans le recyclage enzymatique du polyéthylène téréphtalate. -
Carbios n’a pas manqué de réagir à la publication des chercheurs américains et britanniques qui ont mis au point par hasard une mutation de PETase, une enzyme qui dégrade le polyéthylène téréphtalate (PET). Largement reprise à la télévision, la radio et dans la presse écrite, l’information du 16 avril a connu un beau succès médiatique. “L’utilisation d'enzymes pour la dégradation des plastiques ne constitue pas une nouveauté”, indique néanmoins l’entreprise française qui revendique une première mondiale avec “des performances bien supérieures à celles annoncées par ces chercheurs”. Soit une dégradation à 97% du PET en 24 heures. Fondé en 2011, le spécialiste de la chimie verte dit associer, dans le domaine du recyclage des plastiques, “les biotechnologies à la plasturgie pour développer une approche innovante basée sur l’utilisation d’enzymes pour repenser le cycle de vie du plastique”. Et d’indiquer : “L’utilisation d’enzymes dans le domaine de la plasturgie est une première mondiale et cette approche constitue une vraie rupture technologique pour répondre à la fois au défi environnemental majeur de la pollution par les plastiques ainsi qu’aux nouveaux enjeux liés à leur utilisation”. L’enzyme développée par Carbios avec White Biotechnology (TWB) dégrade le PET dans ses monomères d’origine que sont l’acide[…]
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