
Michel Fontaine est président du Conseil national de l'emballage (CNE).
© D.R.
Et si le plastique, "enfant terrible" des Trente Glorieuses, faisait simplement sa crise de la cinquantaine ? Président du Conseil national de l’emballage (CNE), Michel Fontaine livre son point de vue. -
Il y a longtemps, en 1973, la société française découvrait avec effroi que l’automobile, son icône absolue, synonyme de liberté, adorée et vénérée depuis l’après-guerre, l’automobile, donc, tuait 18 000 personnes par an sur les routes. Les journaux se déchaînèrent, la classe politique se déchira, l’opinion publique se divisa, mais chacun comprit en son for intérieur que la situation devenait insupportable, qu’il fallait absolument faire quelque chose. Un chansonnier suggéra même d’interdire les routes et les voitures, il n’y aurait ainsi plus de morts. Une proposition radicale et stupide qui eut le grand mérite de ne pas faire rire, mais de faire réfléchir.
Quelque 45 ans plus tard, les routes et les voitures sont heureusement toujours là, la circulation a plus que triplé et le nombre de morts par an est descendu à 3 500. C’est encore trop, mais c’est quinze à vingt fois moins, en proportion, qu’au pire de la situation. Grâce à des routes en meilleur état, des signalisations plus explicites, des voitures beaucoup plus solides, des pneus de meilleure qualité, des airbags, des ceintures de sécurité, des citoyens mieux formés et plus[…]
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