
L'enjeu des blocages en caisse d'articles rappelés impose un changement de système de marquage des produits.
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La commission de l’Assemblée nationale sur l’affaire Lactalis constate que le code-barres EAN 13 ne permet pas de bloquer les lots en caisse. Elle appelle à la mise au point d'un nouveau système, qui pourrait être le nouveau standard GS1 Digital Link. –
Il aura fallu quatre mois pour que l’enquête parlementaire chargée de tirer les enseignements de l’affaire Lactalis publie son rapport. Le 19 juillet, les membres de cette commission présentaient 49 mesures pour qu'un tel scandale sanitaire ne se répète pas. Fin 2017, des lots de lait infantile en poudre avaient été contaminés à la salmonelle. Malgré une procédure de rappel, certaines boîtes avaient tout de même été vendues à des particuliers. Résultat : 36 nourrissons avaient été atteints de salmonellose.
Coupler le GTIN à un numéro de lot
Dans son enquête, la commission parlementaire pointe l’impossibilité de mettre en place un blocage en caisse efficace avec le code-barres classique : « Actuellement, il n’existe pas de système satisfaisant, dans la mesure où l’on ne dispose que d’un code EAN à 13 chiffres, qui définit seulement la référence et donne le prix", explique le rapport. Cette technologie, instaurée depuis 35 ans, permet donc de bloquer un produit uniquement lorsque la totalité des lots font l’objet d’une procédure de retrait-rappel. Un cas rare, puisque dans la majorité des cas seuls quelques lots d'une référence sont concernés par un tel dispositif. L’enquête estime donc que « la mise en place d’un QR code ou l’allongement du[…]
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