
Deux fabricants d’étiquettes vont se servir du procédé de métallisation numérique développé par Actega Metal Print. -
C’était il y a quatre ans. Lors de la Drupa 2016, Benny Landa annonçait, parmi d’autres procédés censés révolutionner le monde de l’impression, le lancement de la nanométallographie, une technologie permettant de créer des effets métallisés entièrement numériques sur des substrats souples ou rigides. L’avantage par rapport aux méthodes traditionnelles utilisant un film appliqué à chaud ou à froid ? Réaliser lesdits effets – ou dorures – juste là où c’est nécessaire, évitant la production des déchets représentés par les squelettes de film. Depuis, le temps a passé. Les brevets ont été vendus par Landa à Altana en 2017 et celui-ci a confié à sa filiale, Actega Metal Print, la mission de les industrialiser. L’opération n’a pas été si simple. La technologie a demandé trois ans de développement afin d’être améliorée, car bien que prometteuse, elle ne produisait pas les résultats qualitatifs escomptés en comparaison d’une métallisation classique. Désormais finalisée, elle se concrétise par un module de taille compacte. Baptisé EcoLeaf, celui-ci peut prendre place sur une ligne d’impression conventionnelle ou numérique ou être installé sur une ligne de finition. En l’occurrence, Actega Metal Print a signé en mai dernier un accord avec AB Graphic International pour qu’il soit intégré sur ses machines de la gamme Digicon Series 3 dédiées à la finition numérique d’imprimés par vernis.
Une image d'amorce
Mais revenons au procédé. La première étape consiste à créer une image « d’amorce » en posant un adhésif sur le support au moyen d’une tête jet d’encre, d’un groupe flexo ou[…]
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