
La construction de l’usine d’embouteillage est au cœur d’une polémique. -
Si les plastiques ont actuellement mauvaise presse, que dire des bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET) ? C’est ce qui explique sans doute que l’usine d’embouteillage d’eau minérale que voudrait voir construire Divonne-les-Bains (Ain) a bien du mal à émerger. Baptisée Iceberg, l’usine, portée par la société Andrenius de Patrick Sabaté à Perpignan (Pyrénées-Orientales), industriel du bouchon bien connu, et Jean-Niklas Palm-Jensen, n’est toujours pas sortie de terre alors que le projet date de 2016. Et la signature du permis de construire, en mars 2019, a mobilisé les opposants. Quant au budget d’investissement, il a bondi de 20 à 65 millions d'euros.
Le calendrier initial tablait pourtant sur 400 millions de bouteilles à la marque Divonne dès 2020. La ville s'est engagée à fournir pendant 90 ans de l'eau minérale moyennant une redevance de 3 euros par mètre cube – soit entre 500 000 et 2 millions d'euros par an selon le volume – et un intéressement de 1% sur les ventes. De quoi envisager « un tournant » pour la station thermale. Mais voilà qu’un collectif baptisé « Stop embouteillage » manifeste son[…]
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