
La Belgique, la France, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse mettent en place un mécanisme de coordination pour faciliter l’utilisation du système d’information nutritionnelle sur la face avant des emballages. -
Faciliter le déploiement du Nutri-score par les industriels de l’agroalimentaire : tel est l’objectif de sept pays européens, la Belgique, la France, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse, en mettant en place un mécanisme de coordination transnational. Cette coopération se fera au sein d’un comité de pilotage et d’un comité scientifique. Le premier, dans lequel siège Santé publique France (SPF), traitera la mise en œuvre et le déploiement du système d’information nutritionnelle sur la face avant des emballages. Il aura également la charge d’aider les petites entreprises et de faire le lien avec les consommateurs à travers des procédures « communes et efficaces », selon un communiqué. Le comité scientifique, lui, évaluera les évolutions possibles du Nutri-score « pour une meilleure efficacité sur la santé des consommateurs, en synergie avec les recommandations alimentaires ».
Le Nutri-score a été développé et adopté en France en octobre 2017. Près de 500 industriels du secteur alimentaire se sont engagés à utiliser le logo, représentant plus de 50 % des volumes des ventes. Selon une étude de SPF, dans l’Hexagone, 90 % des consommateurs savent que cet étiquetage vise à caractériser la qualité nutritionnelle des produits alimentaires.