La « valse des étiquettes » n'est plus seulement l'expression qualifiant la hausse des prix. Elle désigne aussi aujourd'hui un autre phénomène : la contrefaçon. Exemple : le 4 décembre 2003 à Roissy, 250 000 étiquettes de marques de sport ont été saisies. En provenance de Hong Kong, elles devaient être acheminées au Maroc. Une valse internationale. « La contrefaçon a atteint un stade que je qualifierai d' « industriel », c'est aujourd'hui une production de masse qui touche tous les produits », regrette Nicole Fontaine, Ministre déléguée à l'industrie qui lance en association avec le Cnac et l'Inpi une campagne d'information sur les dangers de la contrefaçon du 26 au 31 janvier. Car celle-ci ne touche plus seulement les produits de luxe mais aussi les produits de consommation courante, les médicaments, les jouets, les vêtements, les pièces détachées dans l'automobile et l'aéronautique... Elle représente 5% du commerce mondial et pourrait atteindre 9% à la fin de l'année. Car les sites internet qui vendent des emballages conditionnant de faux produits se sont multipliés. En France, le pillage du savoir-faire représente 6 milliards d'euros de perte et coûte 30 000 emplois.Un effet pervers de la mondialisation...
Une campagne sur les dangers de la contrefaçon
Le pillage du savoir-faire représente en France 6 milliards d'euros de perte et coûte 30 000 emplois.
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