Comment se peut-il que Roselyne Bachelot n'ait pas encore adopté le sac à main Lalla Mika ? Il contribue, en effet, à soulager un peu les nuisances des sacs de caisse abandonnés... Voici comment. Agacée par les sacs en plastique volant sur les plages du Maroc où elle s'était installée, la styliste Domino Leserre les a récoltés et a eu l'idée de les utiliser comme matière première.
Outre une action positive pour l'environnement et le paysage, son initiative a surtout offert un travail et une certaine liberté à trente femmes marocaines qui travaillent dans un atelier des environs de Marrakech. Elles lavent, découpent, puis tricotent ou crochètent des lanières de sacs en plastique récoltés via un petit réseau d'approvisionnement né du bouche à oreille. Au bout d'heures de travail et de dizaines de sacs de caisse : des sacs à main ou des tapis à la marque Lalla Mika, selon les créations de Domino Leserre. Ces accessoires branchés sont particulièrement appréciés au Japon, en Italie, mais encore peu connus en France.