L'association internationale des fabricants de polymères biodégradables estime que ce sac est une « menace pour la santé humaine et l'environnement ».
En avril dernier, les industriels de la Haute-Loire s'étaient fait un plaisir d'annoncer le lancement de Neosac, un sac de caisse à « durée de vie maîtrisée », dont la principale particularité était de se dégrader en trois mois par fragmentation. Le secret ? L'ajout au polyéthylène (PE), constitutif « d'un additif constitué d'un mélange de substances prodégradantes, de stabilisateurs et de charges minérales ». Mais selon l'IBAW, l'association internationale qui regroupe les fabricants de polymères biodégradables, Neosac n'est rien de plus rien de moins qu'une « menace pour la santé humaine et l'environnement ». Plus en général, l'association pointe tous les sacs en PE additivés avec des substances métalliques en estimant qu'au contraire de certains plastiques, ceux-ci ne répondent pas aux normes EN 13432 sur la biodégradabilité et le compostage.